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Séries documentaires

Vu sur Terre

40 x 52' et 40 x 26'
Depuis 2009
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France 5
Sultanat d'Oman

Saison 3

FRANÇAIS - ENGLISH

Une collection proposée par Dominique PIPAT
Réalisation - Maud de BOHAN
Image - Jean-Christophe CHENEAU
Montage - Véronique MAISON
Mixage - Christophe ROBERT
Voix - Pierre-Alain de GARRIGUES
Graphisme - Alexis MARTINEZ
Journaliste - Anne VIRY-BABEL
Adaptation - Framboise ROYER-JACQUIER
Musique Originale - Christophe HENROTTE
Post Production - Transatlantic Vidéo / Ludovic de MAISTRE

Résumé :

Vu sur terre part à la découverte du Sultanat d’Oman, à l’extrême sud de la péninsule arabique. C’est l’Orient des 1001 nuits, les Romains l’appelaient « l’Arabie heureuse ».

C’est aussi le territoire des bédouins, jadis nomades. « Bedu », en arabe, signifie habitant du désert.

A l’extrême sud du pays, le Dhofar abrite un précieux trésor… l’encens. Mohsin est docteur en biologie, il consacre à la protection de l’arbre à encens le plus clair de son temps. Il y a 2000 ans, les habitants ont fait fortune et ont rayonné de par le monde grâce au commerce de l’encens.

Saïd est un bédouin des montagnes. Il vit dans le Hajar. C’est la chaîne montagneuse qui longe le Golfe d’Oman. Saïd, c’est l’homme d’autres arbres. Comme ceux qui l’ont précédé, il maintient des liens essentiels avec la nature. Saïd vit seul, au rythme de ses palmiers. Il en prend soin. C’est tout ce qu’il possède. Il vit au cœur même des arbres.

Ahmed et son fils vivent à Balat Sayt, dans le Djebel Al Akhdar, littéralement la montagne verte. S’il y a du vert, c’est qu’il y a de l’eau. Elle est acheminée grâce aux falaj, un système d’irrigation vieux de 5000 ans. Autrefois, des hommes ont détourné l’eau des sources pour irriguer leurs cultures. Ils ont réussi à s’adapter là où rien n’aurait dû vivre. Ahmed est maitre de l’eau, le gardien du savoir et de la mémoire. Ahmed nous explique l’importance de la transmission de cet héritage, dès le plus jeune âge : « Nous apprenons à nos enfants le savoir des anciens. Si on ne leur apprenait pas à cet âge, ils ne sauraient jamais s’occuper du falaj, ce qu’il faut faire pour l’entretenir au jour le jour. C’est pour ça qu’on tient à ce qu’ils viennent avec nous tout petits. Ils viennent avec nous partout, on est fiers d’eux comme de nos pères. Ainsi, personne ne pourra rester dans l’ignorance de notre culture. C’est pour ça que nos enfants nous accompagnent : c’est pour apprendre. »